Le bon dosage du glyphosate dépend de sa concentration (ex. 360 g/L) et du type de végétation : de 75 ml pour 5 L d’eau contre les herbes annuelles à 250 ml pour les broussailles. Un sous-dosage réduit l’efficacité, un surdosage nuit à l’environnement et gaspille le produit. L’application exige des conditions météo idéales (15-25°C, sans vent) et un port d’équipements de protection. En France, l’usage du glyphosate est interdit aux particuliers : optez pour des alternatives durables comme le désherbage manuel ou thermique. Ce guide pratique garantit un traitement ciblé, économique et responsable, en phase avec les enjeux écologiques actuels.
Vous hésitez sur le dosage glyphosate 5 litres eau, entre risque d’échec dû à un sous-dosage ou impact environnemental lié à un excès ? La précision est pourtant cruciale pour éliminer les mauvaises herbes sans gaspiller, ni compromettre votre jardin. Notre guide détaillé vous fournit des tableaux de référence en fonction de la concentration du produit (360 g/L, 480 g/L) et de la résistance des végétaux ciblés – herbes annuelles, vivaces ou broussailles –, tout en expliquant pourquoi un dosage optimal protège votre espace extérieur et les sols à long terme.

Vous souhaitez supprimer des végétations indésirables avec une solution de 5 litres d’eau ? Le dosage du glyphosate est un levier essentiel pour une action ciblée et sécurisée.
Le dosage exact du glyphosate pour 5 litres d’eau : le tableau de référence
Concentration du produit (Glyphosate en g/L) | Type de mauvaises herbes | Dosage pour 1 Litre d’eau (en ml) | Dosage pour 5 Litres d’eau (en ml) | Dosage pour 10 Litres d’eau (en ml) |
---|---|---|---|---|
360 g/L | Herbes annuelles et graminées | 15-20 ml | 75-100 ml | 150-200 ml |
360 g/L | Herbes vivaces et tenaces (liseron, chardon) | 25-30 ml | 125-150 ml | 250-300 ml |
360 g/L | Broussailles, ligneux légers | 40-50 ml | 200-250 ml | 400-500 ml |
480 g/L ou 720 g/L | Produits professionnels | Adapter proportionnellement (ex: diviser par 1,3 ou 2). Réservé aux utilisateurs formés. |
Les chiffres du tableau varient selon l’âge des végétaux. Utilisez la dose minimale pour les jeunes pousses, la maximale pour les plantes tenaces. Pour les produits à 480 g/L ou 720 g/L, une dilution adaptée est indispensable (ex: diviser par 1,3). Réservés aux professionnels.
Le dosage glyphosate 5 litres eau dépend de deux critères : la concentration du produit (360 g/L pour les versions grand public) et la nature des végétaux (annuels, vivaces, ligneux). Les herbes annuelles nécessitent 75-100 ml, les vivaces 125-150 ml, les ligneux 200-250 ml pour 5 L d’eau.
Le dosage Roundup suit les mêmes principes à 360 g/L (75-100 ml pour herbes annuelles). Les versions concentrées (Roundup Powermax 720 g/L) sont réservées aux professionnels, avec un dosage en grammes (12,5 g pour 0,5 à 1 litre d’eau pour 50 m²).
Les erreurs courantes incluent un excès ou sous-dosage de produit, et l’absence d’EPI. Le glyphosate est non sélectif : une dérive peut affecter les végétaux utiles. Évitez l’application en cas de sécheresse ou de vent fort.
Portez gants, lunettes et combinaison lors de la préparation. Respectez un délai de 1 à 4 heures sans pluie après application. Nettoyez immédiatement le matériel de pulvérisation pour éviter les résidus.
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Pourquoi un dosage précis est-il non négociable ?
L’efficacité du traitement en jeu
Un sous-dosage du glyphosate favorise l’émergence de mauvaises herbes résistantes. Ces plantes survivent à l’application et transmettent leurs gènes de résistance, un phénomène observé chez 27 espèces en France selon l’INRAE. À l’inverse, un surdosage « brûle » le feuillage trop rapidement, empêchant l’action systémique du produit jusqu’aux racines. Résultat : la plante repousse, entraînant des coûts supplémentaires liés à une seconde application. Cette dynamique explique pourquoi 63 % des jardiniers amateurs constatent une baisse d’efficacité après 3 ans d’utilisation inadaptée.
La sécurité de l’utilisateur et de l’environnement
Un excès de produit augmente les risques pour l’utilisateur : exposition cutanée, inhalation ou ingestion. Une étude publiée dans Science of the Total Environment souligne des effets neurologiques comme des maux de tête ou troubles de la concentration chez les applicateurs réguliers.
L’excès de glyphosate se retrouve lessivé par les pluies, contaminant les sols et les nappes phréatiques. En 2022, 18 % des prélèvements en zones agricoles dépassaient la limite de 0,1 μg/L fixée par l’Union européenne. Les « bonnes » plantes proches du traitement subissent des dommages : chlorose, arrêt de croissance ou mortalité prématurée. Les formulations commerciales, souvent plus toxiques que le glyphosate pur, aggravent ce phénomène : certains adjuvants multiplient par 1000 la nocivité selon des tests de l’Université de Caen.
L’optimisation des coûts et du produit
« Dans l’aménagement comme dans l’entretien, le bon geste est celui qui est mesuré. Surdoser un produit est à la fois inefficace, coûteux et néfaste pour votre environnement immédiat. »
Respecter le dosage recommandé (100-200 ml pour 5L d’eau) évite les gaspillages. Un litre supplémentaire par an dans un jardin de 100m² représente un surcoût annuel de 35 €, sans améliorer l’efficacité. À l’échelle d’un département, ces dépassements se chiffrent en dizaines de milliers d’euros. Un dosage précis limite aussi l’exposition aux adjuvants, ces composés accroissant la toxicité des formulations jusqu’à 1000 fois selon des études indépendantes, tout en réduisant les risques pour la santé publique et les écosystèmes locaux.


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La méthode d’application : les gestes pour une efficacité maximale
Le glyphosate reste un outil incontournable pour contrôler les végétations indésirables. Son efficacité dépend d’une préparation rigoureuse et d’une application maîtrisée, surtout avec 5 litres d’eau comme base de mélange.
Le matériel indispensable et les équipements de protection (EPI)
Priorisez la sécurité. Avant de préparer le mélange, équipez-vous d’un pulvérisateur propre, d’un doseur gradué (verre doseur ou seringue) et d’un entonnoir pour éviter les éclaboussures.
- Gants de protection résistants aux produits chimiques (type nitrile)
- Lunettes de protection contre les projections
- Vêtements couvrants (manches longues, pantalon) et chaussures fermées
- Protection respiratoire (masque FFP2 ou FFP3) en cas de brume ou pulvérisation prolongée
Les conditions météorologiques idéales
Les conditions météo influencent l’efficacité du glyphosate. Une température entre 15°C et 25°C favorise une absorption optimale sans évaporation excessive. Un temps calme (moins de 5 km/h) évite la dérive du produit vers les végétations sensibles.
Évitez les précipitations dans les 6 heures suivant l’application. Le feuillage doit être sec, idéalement après dissipation de la rosée matinale, pour une action rapide et ciblée.
Les étapes de la préparation et de la pulvérisation
Pour un volume de 5 litres d’eau, respectez les recommandations du fabricant : en général, 1 à 2 doses de glyphosate concentré suffisent.
- Remplissez le pulvérisateur à moitié avec 2,5 litres d’eau propre.
- Dosez le glyphosate avec un verre doseur ou une seringue graduée et versez-le dans le pulvérisateur.
- Complétez avec 2,5 litres d’eau pour atteindre 5 litres.
- Fermez le pulvérisateur et agitez énergiquement pour homogénéiser le mélange.
- Pulvérisez uniformément sur le feuillage, sans excès de produit, en couvrant toute la surface ciblée.
Avant d’entreprendre un traitement, vérifiez systématiquement les prévisions météorologiques. Un geste responsable aujourd’hui prévient des conséquences coûteuses demain.

Mon traitement n’a pas fonctionné : diagnostic et solutions
Scénario 1 : Il a plu juste après l’application
Diagnostiquez rapidement : Une pluie survenue moins de 6 heures après le traitement a probablement lessivé le glyphosate. Les formulations standards nécessitent 2 à 4 heures d’absorption optimale, tandis que les versions avec tensioactifs requièrent 30 à 60 minutes. En cas de pluie précoce, l’efficacité du produit chute de 70 à 90 %.
Solution immédiate : Observez les mauvaises herbes pendant 10 à 15 jours. Si aucun jaunissement n’apparaît, réappliquez le traitement en respectant les délais météo. Les applications matinales maximisent le temps de séchage. En cas d’eau dure, utilisez des formulations avec adjuvants (ex: sulfate d’ammonium) pour éviter l’inactivation du glyphosate par les ions calcium.
Scénario 2 : Les mauvaises herbes ne meurent pas
Identifiez les causes fréquentes :
- Sous-dosage : Vérifiez vos calculs (ex: 200 ml de glyphosate 41% pour 5 L d’eau).
- Maturité des plantes : Le liseron ou les graminées matures résistent davantage. Les jeunes pousses (10-15 cm) sont idéales.
- Conditions extrêmes : Températures <15°C ou >25°C ralentissent l’effet. En dessous de 10°C, l’absorption est quasi-nulle pour les vivaces.
Corrigez en 3 étapes :
- Attendez 3 semaines pour confirmation : Une action incomplète ne signifie pas toujours un échec.
- Augmentez légèrement le dosage (sans dépasser les seuils légaux).
- Ciblez des jeunes pousses (stade optimal : 10-15 cm de hauteur).
Scénario 3 : Des plantes voisines ont été touchées
Agissez immédiatement : Rincez abondamment les feuilles touchées avec de l’eau claire. Prévenez les dégâts futurs en utilisant :
- Une cloche de pulvérisation pour cibler précisément les zones infestées.
- Des buses anti-dérive en cas de vent >30 km/h.
Protégez vos aménagements extérieurs en suivant nos conseils pour l’aménagement extérieur. Une dérive mal maîtrisée peut affecter 40 % des surfaces non ciblées. Lisez attentivement l’étiquette du produit pour connaître les précautions spécifiques.

Réglementation et alternatives durables au glyphosate
Le point sur la législation en France
La réglementation actuelle est claire : l’usage du glyphosate est désormais réservé aux professionnels de l’agriculture. Pour les particuliers, se tourner vers des alternatives est devenu une nécessité.
Depuis 2019, la France interdit l’achat, la détention et l’utilisation de glyphosate pour les particuliers. Les contrevenants encourent jusqu’à 30 000€ d’amende et six mois de prison. Cette interdiction s’appuie sur les risques sanitaires identifiés par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), classant le glyphosate comme « cancérogène probable » depuis 2015. Bien que l’Union européenne ait renouvelé l’autorisation du glyphosate jusqu’en 2033, la France maintient une approche restrictive pour les usages non agricoles.
Les alternatives mécaniques et thermiques
Pour un désherbage responsable, optez pour :
- La binette ou le sarcloir : détruit les jeunes pousses sans altérer la structure du sol
- Le désherbeur thermique : efficace sur dalles et allées par effet thermique, idéal pour les espaces pavés
- Le paillage : paille, BRF (bois raméal fragmenté) ou gravier pour bloquer la lumière et limiter l’évaporation, avec un avantage supplémentaire : le BRF améliore la vie du sol à long terme
Ces méthodes préservent la santé du sol. Le paillage organique nourrit la terre à long terme, tandis que le désherbage thermique nécessite des passages répétés pour épuiser les racines.
Les désherbants naturels « faits maison » : mythes et réalités
Le vinaigre et le sel, bien que populaires, stérilisent le sol durablement. Le vinaigre brûle les feuilles mais pas les racines. Le sel peut produire de l’acide chlorhydrique en combinaison avec le vinaigre. À réserver aux zones inertes (murs, parkings), jamais près des cultures.
Un projet de rénovation justifie des solutions durables : eau bouillante pour petites surfaces, désherbage thermique ou paillage biologique. Pour des alternatives ciblées, le bicarbonate de soude ou la farine de maïs restent des options ponctuelles nécessitant une application régulière. Ces méthodes s’intègrent particulièrement bien en aménagement extérieur avant construction.
Un geste simple aujourd’hui peut transformer votre maison durablement. Priorisez la prévention : un paillage bien installé en automne limite le désherbage printanier. Retenez que la patience et l’anticipation sont vos meilleurs alliés pour une gestion écologique et efficace de votre espace extérieur.
Le dosage du glyphosate pour 5L d’eau suit un tableau selon concentration et végétation : sous-dosage nuit à l’efficacité, surdosage compromet environnement et sécurité. Respecter les bonnes pratiques assure performance et responsabilité. Vérifiez l’étiquette et explorez des alternatives durables pour préserver jardin et alentours.
FAQ
Quel est le dosage recommandé de glyphosate pour 5 litres d’eau en cas de mauvaises herbes annuelles ?
Pour les herbes annuelles, un dosage de 75 à 100 ml de glyphosate à 360 g/L dans 5 litres d’eau s’avère généralement efficace. Ce dosage permet une pénétration optimale du produit sans gaspillage inutile. Il est crucial de respecter les recommandations du fabricant indiquées sur l’étiquette du produit, car les formulations peuvent varier. En cas de végétation dense ou résistante, ajustez légèrement le dosage dans la fourchette haute, tout en évitant le surdosage qui pourrait nuire à l’environnement et réduire l’efficacité du traitement.
Le glyphosate est-il interdit en France, et quelles sont les alternatives autorisées ?
Depuis le 1er janvier 2019, l’utilisation du glyphosate est interdite aux particuliers en France selon la loi Labbé modifiée par la loi de la transition énergétique. Les collectivités locales sont également concernées depuis 2017. Seuls les professionnels agricoles certifiés peuvent encore l’utiliser sous certaines conditions. Les alternatives autorisées incluent le désherbage manuel (binette, sarcloir), les désherbants thermiques (à gaz ou électrique), et le paillage organique ou minéral. Les solutions « maison » comme le vinaigre blanc ou l’eau bouillante peuvent être utiles sur de petites surfaces, mais leur action est limitée aux parties aériennes des plantes.
Quels équipements de protection faut-il utiliser lors de l’application de glyphosate ?
Lors de l’utilisation de glyphosate, il est impératif de porter des gants de protection en nitrile, des lunettes anti-projections, des vêtements longs couvrants et des chaussures fermées. Un masque FFP2 ou FFP3 est recommandé pour éviter l’inhalation de gouttelettes en suspension. Le port de ces équipements protège contre les risques d’irritations cutanées ou respiratoires, même si le glyphosate présente une faible toxicité aiguë. Après utilisation, rincez soigneusement le matériel et vos mains à l’eau claire. Pour les professionnels, un équipement de protection complet (combinaison intégrale) est parfois requis selon les normes agricoles.
Les désherbants maison comme le mélange vinaigre et sel sont-ils efficaces ?
Les solutions maison à base de vinaigre blanc (200 ml pour 5 litres d’eau) ou de sel (1 kg pour 5 litres d’eau) agissent comme des désherbants de contact, brûlant les feuilles des mauvaises herbes. Elles sont efficaces sur les jeunes pousses mais n’éliminent pas les racines, contrairement au glyphosate. Le sel, bien que puissant, stérilise le sol à long terme, rendant la zone impropre à toute culture future. Ces méthodes sont à réserver aux espaces non cultivés comme les allées ou les terrasses. Pour une approche durable, combinez ces techniques avec un paillage ou des couvre-sols, en évitant les excès qui pourraient perturber l’écosystème du jardin.
Que faire si le glyphosate ne détruit pas les mauvaises herbes après l’application ?
Si le traitement ne donne pas les résultats attendus, vérifiez d’abord le dosage utilisé. Un sous-dosage est la cause la plus fréquente d’échec. Ensuite, examinez les conditions météorologiques : une pluie trop précoce (moins de 6 heures après l’application) ou une température extrême (en dessous de 15°C ou au-delà de 25°C) réduit l’efficacité du produit. En cas de végétation très résistante comme le liseron, privilégiez un dosage dans la fourchette haute recommandée et intervenez sur des jeunes pousses. Enfin, évitez les vents supérieurs à 5 km/h pour limiter la dérive du produit vers des végétaux non ciblés.